Ça y est, on a déménagé. Je ne verrai plus mes amis, mon
école et mon quartier. Pour commencer, je m'appelle Amsterdam et je suis un
garçon de 12 ans. Pour moi déménager n'était pas facile, mais comme mon père a
trouvé un travail ailleurs, c'était une obligation. Si j'avais su ce qu'il
allait nous arriver dans notre future maison, j'aurais tout fait pour ne pas
déménager.
-Les enfants nous
sommes presque arrivés, dit maman avec un petit sourire.
Je ne peux pas dire que
j'étais aussi content qu'elle. Les
maisons de ce village sont si vieilles que je me sens au XXème siècle.
-Voilà nous sommes
arrivés, dit papa.
-C'est pas une maison
mais un château !
Mon petit frère était
très content. Il a 9 ans et on peut dire qu'il ne me ressemble pas du tout. Je
suis plutôt courageux comparé à mon frère qui est très peureux.
-Amsterdam, t'attends
quoi pour descendre de la voiture ?
La rue s'appelle Feyuz
numéro 13. Je ne leur ai rien dit mais j'avais un mauvais pressentiment. Cette
maison me donnait la chair de poule.
-Cette maison a été
construite y'a plus d'un siècle, dit Marc, celui qui nous a vendu cette maison.
-Tu entends ça Julie,
toi qui aimes les choses anciennes tu dois être servi, dit papa à ma mère.
J'ai à peine mis mon
pied dans la maison que j'ai eu l'impression que quelqu'un m'observait.
La nuit, je n'ai pas
pris plus de cinq minutes pour réussir à m'endormir.
Je me suis réveillé
brusquement avec un bruit de sifflement. En tournant ma tête à ma droite, mon
cœur a arrêté de battre. Un homme mystérieux m'observait avec deux yeux rouges.
Je voulais crier ou chercher de l'aide mais j'étais paralysé. J'ai ouvert mes
yeux et compris que ce n'était qu'un rêve. Il faisait jour mais j'étais encore sous
l'effet de mon cauchemar. Je suis sorti avec mon frère pour visiter le village
et voir nos nouveaux voisins. Ça ressemble à une ville fantôme. Après plusieurs
minutes, on n’a toujours vu personne...jusqu'à entendre...
-Bonjour vous deux qui
êtes vous?
C'était un garçon qui
devait avoir mon âge et une fille se trouvait à ses côtés.
-Nous sommes nouveaux
dans ce village.
-Je me présente je
m'appelle Ebimoz et elle c'est ma sœur elle s'appelle Metônaf.
Drôle de prénoms. C'est
la première fois que j'entendais ces prénoms mais j'ai préféré ne faire aucune
remarque pour ne pas les vexer. Ebimoz et Metônaf avaient de grands yeux bruns
très clair et un petit sourire chaleureux.
-Et moi je m'appelle
Amsterdam, lui c'est mon petit frère, il s'appelle Matt.
-Dans quelle maison
avez vous emménagé?
-À 13 rue de Feyuz.
Après avoir dit cela,
ils nous ont observés avec attention. Puis Ebimoz a dit avec un sourire
diabolique:
-Vous êtes les
bienvenus dans votre dernière maison.
Dernière maison ? Je
n'avais pas très bien compris ce qu'il voulait insinuer. En rentrant à la
maison, j'ai vu d'autres personnes, mais ils préféraient nous ignorer comme ci
on était infectés.
-Drôle de personnes,
dit Matt avec peur.
Malgré que je sois courageux,
je sentais une peur qui me submergeait.
-Papa, pourquoi nos
voisins nous ignorent-ils comme ça?
-C'est qu'ils ne
doivent pas être très accueillant, c'est tout.
J'aurais vraiment voulu
que ce soit la seule raison.
- À table tout le
monde, cria ma mère depuis la cuisine.
Alors que j'allais
descendre à la cuisine, j'entendis des murmures. Je regardais autour de moi et
à la fenêtre, mais personne en vu. Quelque chose ne tourne pas rond dans cette
maison. J'avais l'estomac noué. Je n'ai pas pu manger grand chose. Puis en
montant les escaliers, les mêmes murmures retentissaient. Il y avait quelqu'un
dans la maison!
-Papa, maman y a
quelqu'un dans la maison! J'ai entendu des murmures.
-Amsterdam, n'essai pas
de faire peur ton frère.
-Je n'essaye pas de le
faire peur papa, c'est la vérité!
Mais ils n'ont pas
voulu me croire. Apres que Matt ai pleuré, mes parents m'ont envoyé dans ma
chambre.
Le lendemain, je suis
sorti me promener. Les nuages couvraient le ciel. Il faisait presque sombre en
pleine journée. Tout à coup, j'ai senti que quelqu'un me suivait. En me
retournant, j'ai aperçu une fille que je n'avais pas vue auparavant.
-Salut je m'appelle
Rose et toi?
-Salut je m'appelle
Amsterdam.
-Je suppose que tu es
nouveau dans ce village. Moi j'habite à la rue juste à côté de la bibliothèque
et toi ?
-Moi j'habite à 13 rue
de Feyuz.
En entendant ça, ses
yeux bleus se sont ouverts comme ci elle avait aperçu un monstre.
-Désolé mais il
commence à faire tard je ferai bien de rentrer chez moi.
Elle ne m'a pas laissé
le temps de dire quoi que ce soit, qu'elle était déjà partie.
Je commençais à me dire
qu'il y avait vraiment un problème chez les habitants de ce village...ou qu'on
n'était pas les bienvenus.
En rentrant chez moi,
j'ai aperçu notre voisin qui habite la maison qui se trouve à gauche de la
notre. Il m'a observé pendant quelques instants depuis la fenêtre, puis avec un
air triste il a fermé la fenêtre. J'aurais voulu lui demander pourquoi personne
ne veut nous parler, mais je me suis retenu.
Le soir, les mêmes
murmures ont retenti. Il y a quelqu'un dans cette maison il n y a aucun doute.
-Amsterdam arrête de te
faire du souci pour rien. La maison n'a aucun problème. Les voix que tu entends
sont seulement dans ta tête. Donc arrête.
-Papa je ne suis pas
fou il y a des personnes dans cette maison j'en suis certain.
Mon père n'a pas voulu
m'entendre comme d'habitude. Je passe pour un fou.
La nuit, je n'arrivais
pas à trouver le sommeil. Alors je suis allé à la cuisine pour boire un peu
d'eau. Quand j'ai ouvert la porte de la cuisine, je suis resté pétrifié.
Deux personnes
diaboliques étaient assises et m'observaient de leurs yeux de démons.
-Aaaaaaahh, j'ai crié
de pleins poumons.
-Qu'est ce qu'il se
passe ici ? Amsterdam pourquoi as-tu crié ?
-Maman regarde dans la
cuisine. Vite y a deux personnes.
-Non Amsterdam t'as dû
faire un cauchemar, il n y a personne.
Je me suis retourné
vers la cuisine, effectivement ils avaient disparu.
-Je n'ai fait aucun
cauchemar, je vous dis qu'il y avait deux personnes.
Mais c'était trop tard,
ils ne m'ont encore pas cru.
Le lendemain, j'ai revu
Ebimoz et Metônaf. J'ai décidé de leur expliquer ce qu'il s'est passé chez
nous.
-Ca doit être seulement
un cauchemar, rien de plus.
-Mais alors pourquoi
est ce que tous les voisins nous esquivent.
-Ne t'inquiète pas, ici
les gens ne sont pas très accueillant. Rien de plus.
J'ai passé le reste de
la journée à parler avec mes amis au téléphone. Eux au moins sont les seuls à
me croire.
-Amsterdam tu n'as pas
faim ?
-Non maman je ne veux
rien manger.
La batterie de mon
portable était vide. Je me suis souvenu qu’elle était au grenier. Moi qui est
courageux, comment se fait-il que j'avais peur de monter au grenier ? C'était
la nuit et j'étais le seul qui ne dormait pas. J'ai pris mon courage à deux
mains et je suis monté au grenier. Mais si seulement j'aurais pu descendre du
grenier aussi facilement que je suis monté.
Il faisait noir, j'ai
dû prendre ma lampe de torche car il n'y avait pas de lumière. Les murmures ont
retenti. J'entendais des voix qui me menaçaient. La peur me glaçait le
sang. Mais j'essayais de me contrôler.
Des rires retentissaient de plus belle. C'était des sourires démoniaques. Je
cherchais ma batterie à toute vitesse pour pouvoir redescendre.
-Où est cette fichue
batterie ?
Après l'avoir trouvé,
j'ai essayé de descendre mais la porte était verrouillée. J'étais pris au
piège.
-Qui m'a enfermé ? Y'a quelqu'un
? Maman, papa aidez moi, je suis enfermé.
Je ne me contrôlais
plus. Les voix s'approchaient de plus en plus.
-Vous êtes en danger.
-Qui êtes-vous ?
Pourquoi vous ne nous laissez pas tranquille ?
C'est à ce moment là
que j'ai aperçu à nouveau les deux personnes aux yeux de démons.
-Au secours !
Puis la porte c'est
ouverte brusquement. C'était ma mère et mon père qui étaient venus.
-Amsterdam ça va ?
Pourquoi as-tu crié ?
-La porte était
verrouillée, j'étais enfermé ici.
-Non Amsterdam la porte
n'était pas verrouillée. Tu as du rêver.
Ce n'était pas
possible. La porte s'était ouvert toute seule et les deux démons avaient
disparu.
Cette nuit je n’ai
préféré rien expliquer à mes parents. Ils ne m'auraient pas cru.
Le lendemain, quand
j'étais entrain de me promener j'ai vu Rose. Elle était entrain de m'observer
de loin.
-Salut Rose, comment ça
va ?
-Très bien merci et toi
?
-Bien. Pourquoi est ce
que la dernière fois tu es parti sans même m'adresser la parole?
-Il faisait tard,
j'étais obligé de rentrer.
-Je sais que c'est
parce que j'habite à 13 rue de Feyuz.
-Désolé mais mes
parents ne veulent pas que je parle avec les personnes qui habitent cette
maison.
-Mais pourquoi ? Qu'est
ce qu'elle a cette maison ? Peux-tu m'expliquer s'il te plaît ?
-Je n'en sais pas plus
que ça. Mais si tu veux en apprendre plus il faut le demander au
bibliothécaire. Il est le plus ancien du village. J'en suis sûr qu'il aura la
réponse.
-Rose, demain on va
voir le bibliothécaire alors. Tu m'accompagnes?
-C'est d'accord, je
viendrai avec toi.
Après s’être dit au
revoir, j'ai pris la route pour rentrer chez moi. Les voisins m'observaient
comme toujours, mais ne disaient rien. Je suis sûr qu'ils savaient ce qu'il se
passe mais ils n'osaient rien dire.
-Salut Amsterdam
comment ça va?
-Salut Metônaf et
Ebimoz, comment allez-vous?
-Très bien, me répondit
Metônaf d'un ton chaleureux comme d'habitude.
Notre voisin qui a vu
Ebimoz et Metônaf a tiré une tête de mort, et s'est éloigné en vitesse.
-Pourquoi est ce que
notre voisin vous a observé de cette façon?
-Ce n'est rien, il a
tout simplement horreur de moi et de ma sœur.
Puis, je suis rentré
chez moi.
-Alors Amsterdam, je
vois que tu commences à apprécier d’être ici, dit papa d'un air heureux.
-Oui beaucoup,
répondis-je avec sarcasme.
-Amsterdam, j'entends
aussi ces voix.
-Toi aussi Matt ?
-Oui, mon papa et ma
maman ne veulent pas me croire.
-Ce n'est rien, ne
t'inquiète pas on va bientôt être sauvé de ces horreurs.
-Patrick nous sommes là
depuis plusieurs jours mais nos voisins sont encore froids avec nous. Ils nous
ignorent. Je ne comprends pas.
-Je suis dans
l'incapacité de connaître la réponse à ta question Julie, je ne comprends pas
aussi. Je n'ai jamais vu des gens aussi froids de ma vie. Mais il va falloir
faire avec.
Ce soir au dîner, il y
avait un silence de mort. Personne ne se causait. On était tous plongés dans
nos pensées. La nuit tombée, j'ai entendu encore ces bruits insupportables.
-Prenez garde à vous.
C'est des menaces ou
des mises en garde, je ne sais pas, mais je n'en pouvais plus. Ces bruits allaient me faire perdre la tête.
-Je n'ai pas peur de
vous, vous entendez? Je n'ai pas peur, criais-je avec rage.
Apres un sommeil
mouvementé, je me suis réveillé dans un sursaut. C'était le matin. Le jour où
j'espère pouvoir percer le secret de cette maison et des ces voisins.
Je suis sorti vers la
fin de l'après midi pour trouver Rose et aller à la bibliothèque.
-Salut Amsterdam, alors
t'es prêt ?
-Salut Rose, je suis
entièrement prêt.
Puis nous partîmes à la
bibliothèque.
La bibliothèque était
vide. Nous sommes allés à l'accueil, puis un vieil homme vêtu de noir
s'approcha de nous.
-Bonjour les enfants
que voulez vous?
-Je me présente, je
m'appelle Amsterdam et j'habite dans la maison de 13 rue Feyuz. Depuis notre
arrivé, j'entends des voix et je vois des personnes chez moi. Les voisins ne
font que nous ignorer. Et mon amie Rose a dit que vous pourriez savoir les
raisons de cela.
Après avoir dit cela,
il me dévisagea bizarrement.
-Mon garçon, je sais ce
qu'il se passe dans cette satanée maison. Je vais tout t'expliquer, mais
prépare toi à avoir très peur. Peux-tu me redire le nom de la rue où tu habites
?
-13 rue de Feyuz.
-Feyuz n'est pas un nom
un peu bizarre ? Réfléchi un peu est-ce l'anagramme d'un autre mot ?
Après avoir réfléchi un
bref moment, mon sang se glaça.
-Feyuz est l'anagramme
de fuyez !
-Absolument mon garçon.
Mais ce n'est pas tout. Je vais te
l'expliquer du début.
Y'a de ça plus d'un
siècle, une famille avec un fils et une fille était venu dans ce village pour y
habiter. Une nuit, alors que les parents étaient dans leur maison, leurs
enfants se promenaient tout seul. Selon la légende, ils ont était mordus par
des zombies. Leur corps ont étés enterrés et au dessus de leur cercueils la
maison où tu habites a été construite. Depuis, chaque famille qui y a habité a
perdu la vie, leur sang a été bu par ces deux qui ne veulent pas reposer en
paix. Tu as sûrement du les voir. Ils se promènent dehors et les voisins savent
tout, mais de peur, ils n'osent rien dire.
J'étais stupéfait. Et
si ces deux enfants sont…
-Ebimoz et Metônaf peut
être.
-Tout à fait. Je te
laisse trouver leur vrai prénom.
C'est alors que j'ai
été une fois de plus choqué.
-Ebimoz et l'anagramme
de zombie, et Metônaf celui de fantôme! C'est eux deux qui parlent et qui
apparaissent chez moi !
- Écoute bien ce que je
vais dire maintenant. La chose la plus importante c'est qu'ils sucent le sang
de leurs victimes la sixième nuit. Ça
fait combien de jours que vous êtes dans cette maison?
Je sentais que j'allais
m'évanouir.
-Cette nuit va être
notre sixième dans la maison!
-Mon garçon, sortais
immédiatement de cette maison ! Partez-le plus loin possible et ne revenez plus
jamais ici !
Après ces mots, je suis
allé en courant pour en parler à mes parents.
-Arrête de dire des
bêtises, cria mon père.
-Mais papa, je dis la
vérité. Crois-moi s'il te plaît, dis-je en pleurant.
-Papa, Amsterdam dit la
vérité j'entends ces bruits aussi. Partons de là et rentrons dans notre
ancienne maison.
-Les enfants je ne sais
pas ce qu'il vous prend, mais arrêtez de dire des choses qui n'ont aucun sens.
Julie pourquoi ne prends-tu pas ma défense ?
-Patrick, je dois
avouer que je crois aussi aux enfants.
-Tu ne vas pas t'y
mettre toi aussi s'il te plaît !
Il était 22 heures,
puis brusquement...
-Papa les lumières se
sont éteintes qu'est ce qu'il se passe ?
Avant que mon père ne
puisse répondre, on entendit des rires diaboliques.
-Hahaha vous êtes notre
dîner. On va sucer votre sang.
On était tous
tétanisés.
- Les enfants, on part
de la maison courez tous vers la porte de sortie, cria mon père avec peur.
-Je tourne la clé mais
la porte ne s'ouvre pas, papa, qu'allons nous faire?
C'est à ce moment là
que Metônaf et Ebimoz apparurent. Ils nous fixaient avec leurs yeux
diaboliques.
-On va sucer votre
sang, les amis hahaha.
Ce sourire me glaça le
sang.
Je voulais bouger mais
je n'y arrivais pas.
-Les enfants, je suis
désolé de ne pas vous avoir cru, dit mon père d'une voix très triste.
Nous étions pris dans
leur piège. Aucun de nous n’arrivait à bouger jusqu'à....
Boum quelqu'un venait
de casser la porte de sortie. C'était le bibliothécaire, il venait nous aider.
-Sortez immédiatement
avant qu'ils ne vous piègent encore.
Nous avons quitté la maison en vitesse et on s'est
dépêché d'aller à la voiture. Puis papa a dit :
-Les enfants, j'ai
oublié la clé de la voiture dans la maison. Amsterdam peux tu aller la chercher
s'il te plaît ?
FIN
magnifique histoire il pourait y avoir la suite svp
RépondreSupprimermagnifique histoire
RépondreSupprimerca saurait bien si il ya une suite.
magnifique histoire
RépondreSupprimerune suite saurait la bienvenue
une histoire que j'ai adore mais ce n'est pas sympa de s'arreter a cet episode vraiment!!
RépondreSupprimer