Je m’appelle John, j’ai
12 ans, j’ai les yeux marron et les cheveux noirs. J’ai une sœur, très
agaçante, excitée, qui a les cheveux longs et bruns et des yeux noirs, et elle
a dix ans. Elle s’appelle Emma. Hé ! Mais il fait quoi là ? J’ai l’impression
que… dis-je en regardant mon voisin de ma fenêtre avec des jumelles.
- Booh ! Je t’ai fait
peur ! dit ma sœur, fière de sa blague.
- Tu ne m’as même pas
fait peur, dis-je en mentant. Elle est agaçante.
- Tu faisais quoi ? Tu
regardais encore chez le voisin ? Tu sais que les parents ne veulent pas que tu
fasses cela, je vais leur dire.
- Il fait des choses
bizarres. Un jour, je l’ai vu ouvrir la porte et faire apparaître, de la cave,
une main coupée.
- N’importe quoi ! dit
ma sœur.
- Mais c’est vrai !
Elle ne me croît jamais.
- Papa ! Maman ! John regarde chez le voisin !
- Oh non. Elle est
vraiment agaçante. Mes parents rentrèrent dans ma chambre. Je cru qu’ils
allaient me gronder.
- On a besoin de te
parler me dirent-ils.
- Oui je sais. Pensant
qu’ils allaient me parler du voisin.
- Non tu ne sais pas.
Me dirent-ils. Tu vas rester seul pendant quelques jours.
- Pourquoi ? répondis-je
étonné.
- Ton cousin s’est
gravement blessé, il est à l’hôpital et nous partons soutenir ton oncle et ta
tante.
- Est-ce que je peux
venir ?
- Non parce qu’il va
être opéré et, dans cette clinique, les enfants de moins de 16 ans ne sont pas
autorisés à venir.
- Ok ! dis-je un peu
triste pour mon cousin.
- Qu’est-ce qui se
passe ? demanda ma sœur.
- Ce n’est pas tes
affaires, dis-je brusquement.
- Tu resteras avec John
pendant quelques jours, dit mon père.
- Nous devons partir
tout de suite, rétorqua maman.
- Bon. Ils sont partis,
dis-je en soupirant. Je crois que je vais en profiter. Je vais aller jeter un
œil chez le voisin.
- C’est moi qui
commande, dit ma sœur.
- Non, c’est à moi que
Papa et Maman ont demandé de veiller sur toi, dis-je avec un ton autoritaire.
Alors tu m’obéies, lui demandai-je brusquement.
- Non.
- Si.
- Bon ok, dit-elle en
soupirant.
- Je vais aller jeter
un coup d’œil chez le voisin. Tu vas l’occuper.
- Pourquoi je
t’obéirais sur ça ? dit ma sœur.
- Parce que Papa et
Maman ont dit que tu devais m’obéir pendant leur absence. Tu vas faire la
discussion avec lui et, pendant ce temps, je rentrerai par la porte de
derrière. Alors qu’est-ce que tu attends ? Vas-y !
- Ok, dit-elle avec un
ton contrarié.
Je couru en bas pendant
qu’Emma discutait avec le voisin et je filai par la porte de derrière. Juste
après, je découvris la cave du voisin, mais elle était fermée à clé, avec des
planches de bois qui clouaient la porte et un cadenas. Le voisin revint alors
dans la maison. Je couru, en cachette, jusque chez moi. J’appelai ma sœur avec
mon portable pour lui dire de rentrer. Et elle rentra aussitôt en courant. Ma
sœur se retrouva dans la cuisine et je la rejoignis.
- Pourquoi m’as-tu fait
rentrer dans la maison ? dis ma sœur. Pourquoi n’es-tu pas rentré dans la cave
?
- Parce qu’elle était
fermée à clé et que le voisin rentrait. Je suis donc rentré à la maison et t’ai
appelé pour que tu reviennes.
- Pourquoi as-tu voulu
que je revienne ?
- J’ai gardé la porte
ouverte de la maison. Il se serait douté de notre plan.
- Peut-être.
- Oh non.
- Quoi tu crois que…
- Oui, il a compris le
plan. Il est à la porte de la maison.
- Tu crois qu’il vient
pour nous ?
- Oui.
- Tu as un plan ?
- Faire comme si il n’y
avait personne.
- Il y a quelqu’un ?
Dit mon voisin en sonnant et toquant de façon brusque à la porte.
N’ayant aucune réponse,
au bout de quelques minutes mon voisin rentra chez lui.
- Ouf ! Il est parti,
dis-je d’un ton rassuré. Il fait nuit, on ferait mieux d’aller se coucher.
- Tu as raison.
Je me mis dans mon lit
et m’endormis. Au réveil, après mon petit-déjeuner, je partis regarder dans la
boîte aux lettres, quand soudain, je vis une lettre signée de mon voisin. Je
repartais dans la maison et ma sœur me demanda :
- Qu’est-ce qu’il y a
dans le courrier ?
- Facture, facture,
facture, amende…
- Amende ? Papa a eu
une amende ?
- Oh fis-je d’un ton
effrayé. Une lettre du voisin. On la lit ensemble ? Il était marqué :
Chers enfants, Je vous
déconseille fortement de m’espionner.
Votre dangereux voisin.
Soudain, j’eus la chair
de poule.
- Tu crois que si on
continue de l’espionner, il nous tuerait ? dit Emma.
- Je ne crois pas qu’il
fasse cela, dis-je pas très rassuré. On va retourner chez lui pour lui
présenter nos excuses.
- Mauvaise idée, dit
Emma toujours inquiète.
- Je sais que tu
t’inquiètes.
- Alors ? On le fait ou
pas ? dit Emma pressée.
On courut jusqu’à la porte du voisin et on
sonna.
- Bonjour monsieur !
Nous vous présentons nos excuses très sincèrement de vous avoir espionné.
Le voisin voulu faire
connaissance et nous invita très gentiment dans sa maison. Une musique passait
en fond, dont les paroles parlaient de tuer.
- Pourquoi vous n’avez
pas répondu quand j’ai toqué à la porte hier ?
- Nos parents nous ont
laissé seuls et nous ont demandé de ne pas ouvrir la porte aux gens que l’on ne
connaît pas.
- Vos parents ne vous
ont jamais dit qui j’étais ?
- Non. Dis-je inquiet.
- Je m’appelle Monsieur
Savidange.
- Je crois qu’il est
l’heure de rentrer. Dis-je en mentant.
- Nous avons à peine eu
le temps de faire connaissance, dit mon voisin.
- Désolée, mais on doit
partir, dit ma sœur.
Nous rentrâmes à la
maison, et soudain j’eu une idée. Si nous allions au cinéma ?
- Oui. Dit ma sœur. Il
y a quoi au cinéma ?
- « Le voisin tueur ».
Ce serait bien ?
- Oui, ok ! Alors on y
va ?
Nous arrivâmes au
cinéma.
- On demanda deux
entrées pour « Le voisin tueur ».
- Désolé, dit le
guichetier, ce film est autorisé à partir de 16 ans. Quel âge avez-vous ?
- Je répondis 12 ans et
ma sœur 10 ans.
- Désolé, je ne peux
vraiment pas vous donner de billets.
- Je crois que j’ai une
idée. Dis-je à ma sœur en chuchotant.
- C’est quoi ton idée ?
dit-elle avec curiosité.
- Je vais te faire la courte échelle et nous allons
emprunter un manteau sur le porte-manteau de l’entrée. Nous nous cacherons
dessous et tu te feras passée pour une invitée. Une fois sous le manteau, nous
nous dirigeâmes vers le guichetier et, ma sœur, sur mes épaules demanda :
- Bonjour, je
souhaiterais un billet pour « Le voisin tueur », dit ma sœur d’une voix grave.
- Tenez Madame ! Bonne
projection.
La supercherie avait
fonctionné.
- Je marchai rapidement
vers la salle de cinéma et, quand le guichetier ne pouvait plus nous voir, nous
sortîmes du manteau. Ensuite, on alla regarder notre film et à la fin de
celui-ci, nous sortîmes par la porte de derrière. Nous remirent délicatement et
en cachette le manteau à l’entrée du cinéma.
On rentra ensuite chez
nous, pas très rassurés après le film que nous venions de voir.
- Je crois que c’est
l’heure de dormir, dis-je fatigué.
Soudain, je me
réveillai dans mon sommeil car j’avais fait un cauchemar : je rêvai que j’allai
chez le voisin et qu’il me surprit dans la cuisine. Il avait pris un couteau et
me l’enfonça dans le ventre.
J’étais angoissé et je
choisi de réveiller ma sœur.
Le week-end étant
passé. Elle me dit :
- Pourquoi tu ne me laisses
pas dormir ?
- Ce n’est plus la nuit
! dis-je content qu’elle se réveille. Ensuite, nous prîmes notre petit-déjeuner
et nous habillèrent en attendant le car pour aller à l’école. Le car arriva
- Enfin ! Dit ma sœur.
- Mais il arrive à
l’heure c’est bon qu’est-ce qui t’arrive.
- Rien !
- Ah je sais t’es
stressée. Dis-je d’un ton moqueur.
- N’importe quoi.
- Ouais c’est ça, au
lieu de se disputer on devrait monter dans le car.
- Tu as raison. Dit ma
sœur.
On monta dans le car et
je m’assis à côté de mon pote, Marcus, mon seul pote. Parce que depuis que je
raconte ce qui se passe chez mon voisin, tout le monde a renoncé à être mon
ami, sauf Marcus.
Parce que lui, au
moins, il me croît. Lui aussi, il a un voisin bizarre.
- Salut, Marcus !
Marcus a les yeux verts et les cheveux blonds.
- Salut, John ! dit-il.
- Comment tu vas Marcus
? Je m’assis à côté de lui et on discuta jusqu’à l’arrivée du car à l’école.
Une fois arrivés, nous descendîmes du car.
- Est-ce que ton voisin
a fait des trucs bizarres ? Me demanda Marcus.
- Non, pas récemment.
Enfin, je ne l’ai pas vu ce matin.
Après la journée
d’école, je rentrais à la maison avec Emma. Soudain, notre voisin sortit de
chez lui et il me regarda intensément et
fit un signe de son doigt, sous gorge, me menaçant.
J’eus très peur et je
pris ma sœur par le bras. Nous courûmes jusqu’à la maison. On ferma toutes les
portes et les fenêtres à clé. Je restai dans la cuisine, en cas d’urgence, pour
me fournir des armes.
- J’ai peur John !
Très, très peur ! dit Emma effrayée.
- Cette fois, je crois
qu’il nous déclare la guerre.
Soudain, par la fenêtre
de la cuisine, je le vis s’approcher de la maison.
- Fais-vite, prends un
couteau ! dit ma sœur pressée et apeurée.
Submergé par la peur,
je pris un gros couteau à viande.
J’ouvris brusquement la
fenêtre et ma sœur me dit :
- T’es malade !
Pourquoi tu ouvres la fenêtre ?
- Je t’expliquerai plus
tard. Voyant le voisin s’approcher avec un couteau à la main je dis :
- Dégage où je te mets
un couteau dans le ventre, dis-je agressivement.
- Il me menaçait de son
couteau et je dis à ma sœur de sortir par la porte de derrière et de se rendre
chez notre grand-mère qui habitait tout près de chez nous.
Nous courûmes de toutes
nos forces pendant que le voisin, qui avait réussi à entrer, nous cherchait
dans la maison.
Nous arrivâmes chez
notre grand-mère, à bout de souffle.
- Ouvre la porte mamie
! Cria-t-on en même temps.
- Emma reste chez
mamie. Moi je rentre à la maison.
- Bah pourquoi ? Je
veux venir avec toi.
- Non c’est trop
dangereux. Tu restes ici avec mamie. Tu seras en sécurité.
- Je repartis à la
maison. Arrivé devant la maison du voisin, je regardai si la voie était libre
et rentrait par la porte de derrière. Dès que j’eus passé la porte. J’entendis
du bruit. J’éteignis le chauffage pour occuper le voisin. Pendant qu’il allait
voir ce qui se passait sur sa chaudière, j’en profitai pour visiter toutes les
pièces. En montant au premier étage, je me rendis compte que celui-ci était
inondé.
- Qu’est-ce que c’est
que ça ? Je suis en train de rêver ou quoi ? dis-je étonné.
Les meubles flottaient.
Je nageai jusqu’à la porte d’une autre pièce dans laquelle je réussis à entrer.
Celle-ci n’était pas inondée car elle était surélevée d’une marche assez haute.
Dans le fond, je vis un
berceau avec une clé dedans. Je ne pus m’empêcher de la saisir, elle était
accrocher à une corde et en tirant dessus, un mécanisme se déclencha, qui
ouvrit une autre pièce. En y entrant, je découvris un jeu tir.
- C’est génial !
Dis-je.
Un panneau affichait
qu’avec trois tirs réussis, tu pouvais gagner la clé… de la cave. Je saisi le
fusil à plombs qui était posé au sol. Je visai la cible et réussi trois coups
l’un après l’autre. Je ne pus m’empêcher de pousser un cri de victoire. La clé apparue
sur plateau sous la cible. Je descendis très vite au garage pour prendre un
marteau pour déclouer la clé qui était coincée par un clou.
La clé en mains, je me
rendis à la cave, tremblant.
À peine eussé-je réussi
à ouvrir la porte que le voisin, qui était juste derrière moi, me mit un coup
sur la tête. Je m’évanouis.
Quelques heures plus
tard, quand je repris connaissance, je vis se refermer sur moi un couvercle de
cercueil qu’avait jeté mon voisin.
- Aaaaaah !
FIN
Superbe histoire avec plein de suspens et des rebondissements à en plus finir
RépondreSupprimerSuperbe histoire avec du suspens et pleins de rebondissements.
RépondreSupprimerSuperbe histoire avec plein de suspens et des rebondissements à en plus finir
RépondreSupprimerSuperbe intrigue ! Hâte de lire une suite ?
RépondreSupprimerBravo,j'ai été captivée pendant toute l'histoire! Quelle imagination pour un petit garçon de 8 ans ! Belle continuation !!!
RépondreSupprimerBravo Gabriel à 8 ans c'est super de faire partie des 8 finalistes !
RépondreSupprimerBravo Gabriel à 8 ans être dans les 8 finalistes c'est génial !
RépondreSupprimerBravo Gabriel faire partie des 8 finalistes à l'âge de 8 ans c'est génial
RépondreSupprimerBravo ! Belle histoire, le vote est deja terminer ? En pensais que c'était jusqu'au 24, dommage, encore bravo Gabriel
RépondreSupprimerJ'adore !!
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